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LES VEHICULES OU LE MATERIEL UTILISES ETAIENT-ILS CONTAMINES ? :

Pourquoi se poser cette question ?

Parce que Ludovic et d'autres compagnons d'armes présents aux mêmes périodes et dans les mêmes lieux que lui ont eu des symptomes qui font penser qu'ils ont été en contact avec des particules d'uranium appauvri. L'OTAN a toujours indiqué que ses premiers tirs à l'UA dans les Balkans datent d'août 1994 et je rappelle que Ludovic y est allé de mars 1993 à fin septembre 1993. Alors, soit les belligérants possédaient ce type de munitions et s'en servaient dans leurs combats inter-éthniques, soit c'est le matériel utilisé qui était contaminé. Je privilégie la seconde hypothèse, pour les raisons suivantes:

1 ) Je savais, par témoignage, que les camions français utilisés dans les Balkans en 1992-1993 avaient servi lors de la guerre du Golfe. Ils ont été repeints aux couleurs des Nations Unies, une fois leur arrivée en ex yougoslavie. J'ai donc interrogé le Ministère de la Défense ... et voici sa réponse:

véhicules

Et que disait le rapport de la Mission Parlementaire d'Information, au sujet de la guerre du Golfe ?

http://www.assemblee-nationale.fr/rap-info/i3055-02.asp#P1031_141130

2. Une exposition incontestable des unités de la Division Daguet:

Au terme de ses investigations, la mission d'information a acquis la certitude que des militaires français ont pu être en contact plus ou moins rapproché (dans le temps et l'espace) avec des sites ou des cibles bombardés par des munitions à uranium appauvri.

D'ailleurs, le Général d'armée Bernard Janvier, Commandant la Division Daguet au cours de l'offensive terrestre, a confirmé cet état de fait, comme l'illustre cet extrait du procès-verbal de son audition:

"M. Claude Lanfranca, co-rapporteur : Les troupes françaises sont donc passées, après les bombardements américains, au milieu de chars détruits.

Général Bernard Janvier : Bien entendu ! Nos unités ont traversé les zones bombardées, des points d'appui, des chars, des dispositifs d'artillerie traités par des appareils A 10 ou F 16. Le seul endroit où il n'y a pas eu d'appui aérien avant l'assaut c'est As Salman, le 25 février dans l'après-midi, pour des raisons météorologiques".

Il est possible de lire l'intégralité du rapport 3055 de la Mission d'Information, à l'adresse internet suivante :

http://www.assemblee-nationale.fr/rap-info/i3055.asp


3 ) Enfin, je citerai des passages d'un document (que je ne peux reproduire davantage ici):

Les recommandations figurant dans ce document sont applicables dans les pays de l'OTAN, à compter de septembre 2000. Elles concernent la décontamination et le rapatriement pendant et après les opérations militaires multinationales.

Le document cite des sources de radiation auxquelles peuvent être exposés les militaires, engagés notamment dans des missions de maintien de la paix. Au paragraphe 5, on peut lire: Produits militaires divers : certains produits militaires ( munitions, véhicules , équipements/appareils ) peuvent contenir des éléments radioactifs (tel l'uranium appauvri) et peuvent donc présenter un danger d'irradiation et / ou de contamination.

Paragraphe 1.7 : Les répercussions d'un environnement LLR (= faible radiation) pour les opérations militaires:

Il est vrai qu'une intervention dans une zone faiblement contaminée n'implique aucun risque sanitaire immédiat pour le personnel engagé, mais les effets à long terme de contamination interne ne doivent pas être minimisés. ...... la période radioactive d'une partie des nucléides les plus pertinents est si longue qu'un danger important persiste pendant plusieurs années. Ainsi, les poussières radioactives peuvent se déposer facilement sur les vêtements et les véhicules ......


Ce n'est donc pas pour rien que j'ai publié, dans la page d'accueil, une photographie de Ludovic buvant une canette de soda dans son camion, dans lequel il lui arrivait de manger et dormir lors de ses convois qui duraient parfois plusieurs jours entre Zagreb et Sarajevo. De plus, si ce document est entré en vigueur en 2000, il aurait du l'être, à mon avis, dès la fin de la guerre du Golfe de 1991. S'il existe, c'est que ce RISQUE EST BIEN REEL et sûrement qu'il fait suite à certaines constatations "qu'il est délicat de révéler aux opinions publiques".

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